mercredi 16 mai 2012

Leeloo Dallas... Multipass



Retour au Japon. Notre passage par la Corée s'est bien passé : on a retrouvé un allié sur le chemin : le Starbuck et, malgré l'inconfort du second vol, nous
voici reparties pour vivre quelques jours avec les tokyoïtes. La transition d'un pays à l'autre demande toujours un temps d'adaptation et nous nous réfugions chez Monsieur Ronald Mac Donald.

Nous voici dans le quartier Sumida, à Asakusa, en accès direct par le train «
Keisei » depuis l'aéroport Narita. C'est l'occasion de découvrir un endroit
touristique et vivant (avec son temple bouddhiste le Sensô-ji et sa pagode à
cinq étages). Il y a vraiment beaucoup d'échoppes artisanales, de restaurants et de boutiques à souvenirs. On se perd dans les petites ruelles et on photographie les insolites du coin. Cillou décide de goûter un petit pain en forme de poisson avec du chocolat. Pas mal, mais ça ne vaut pas le chocolat suisse de Séverine !

Nous aimerions ramener quelques cadeaux, mais nos sacs sont vraiment plein et commencent à réellement peser sur nos épaules. Nous avons hâte de rejoindre notre hôtel pour poser nos valises et notre tête. Avez-vous vu le film du «5ème élément » ? Et bien ce soir, nous dormirons dans un hôtel capsule. Le Japon en étant l'inventeur exclusif. C'est le principe du dortoir (les femmes sur un étage, les hommes sur un autre) où sont empilés des tubes d'environ 2 m de long et 1,20 m de haut. Nous avons chacun notre case, comme au collège pour ranger notre goûter ! Dans le tube, une petite couverture, un téléphone, une télévision, un vide poche, une lampe, des écouteurs. Nous sommes bien revenues au pays de l'électronique. L'établissement propose également un petit salon, pièce commune avec TV grand écran, cuisine, jeux de sociétés et Wifi gratuit. Rien ne manque et nous ne paierons QUE 15 Euros (c'est-à-dire 1500 Yens). Un prix très bas comparé à tous les hôtels et autres auberges de jeunesse. Le coucher est confortable, cela ressemble à une nuit dans une cabine de bateau (les vagues en moins !). Vraiment pratique pour les petits budgets. .

L'après-midi, nous profitons de cette « journée off » pour marcher le long du
fleuve jusqu'à la tour « Tokyo Sky tree ». C'est une tour de radiodiffusion qui
culmine à 634 mètres. Nous n'aurons malheureusement pas l'occasion d'admirer le panorama sur la ville car son inauguration est prévue pour le 22 mai ; ne cessent de nous expliquer les commerçants du coin ! Tant pis, nous nous contenterons de prendre quelques clichés, comme tous ceux que nous croisons, qui abordent leur plus beau sourire devant la star. Les bâtiments, en général au Japon, sont tous impressionnants, novateurs, cruellement hauts, et nous laissent
toujours sans voix. Conçues sur les plus hautes normes de sécurité sismiques, on se demande cependant toujours comment les japonais ont pu faire le choix d'édifier des structures si gigantesques, sur une terre qui compte le plus grands nombres de tremblements de terres. Nous observons que les maisons,
contrairement à nous, ne sont pas mitoyennes, il y a un espace entre chacune. Et pour prouver leur efficacité, on nous explique qu'une des plus hautes tours, lors du grand séisme, a bougé au dernier étage de 3 mètres de gauche à droite, et a mis plusieurs heures pour rétablir sa stabilité, sans dommage aucun.

Les voyageuses de l'espace vont finalement se coucher dans leur capsule.
En japonais on se dit « Oyasumi » pour dire « Bonne nuit ».

Anecdote : j'apprends de mon ami wiki que Takeshi Kitano, réalisateur entre
autre de « Aniki, mon frère » ou « Zatoishi », a passé une grande partie de sa jeunesse dans ce quartier. Intéressant, non ?

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