lundi 21 mai 2012

Souvenirs arc-en-ciel

C'est notre dernier jour de vacances. Et le programme est bien chargé.
Nous quittons notre Capsule à 10h du matin pour nous rendre dans un Mac Do afin d'avancer notre récit et faire un dernier tour dans le quartier jusqu'à midi, heure de rendez-vous fixé avec Masao.

Aujourd'hui il nous conduit un peu plus haut que le quartier Ikebukuro, où nous
sommes attendues. Des femmes pratiquantes de notre mouvement bouddhiste (et un homme, notre hôte !) nous attendent pour une réunion organisée en notre honneur.Dans une maison traditionnelle, une banderole en français nous accueille «Bienvenue à notre réunion de discussion Hisho -Essor ». Nous nous installons dans le salon, au sol, (chips aux crevettes et petits bonbons en forme de poissons volants nous sont offerts). Début mai, au Japon, c'est la fête des garçons et pour l'occasion, les familles accrochent des poissons volants ou comme ici, dressent un autel avec des objets décoratifs (ici une armure de samouraï pour représenter la force).

Les femmes arrivent une par une et nous nous inclinons avec un « hajimemashite »(Enchanté !). Elles sont très joyeuses et sont heureuses de nous accueillir. La réunion commence par la récitation de nos prières en totale cohésion. C'est un moment émouvant, sachant le chemin parcouru pour arriver jusque là. Ensuite nous participons à notre premier karaoké japonais ! Une chanson de Daisaku Ikeda que tout le monde chante en frappant des mains. Shaoline arrive pratiquement à lire tous les sous-titres ! Ensuite chacun prend le temps de se présenter, puis à leur demande nous racontons notre expérience de pratique.

Pour l'occasion, la vice-responsable des femmes (et responsable des relations avec l'Europe) présente nous donne des encouragements sur la base de l'étude du « traité pour ouvrir les yeux » de Nichiren Daishonin dont voici un extrait « le véritable bonheur ne réside pas dans les éléments extérieurs mais dans le seul fait de ne pas être vaincu ». On s'échange des petits cadeaux et nous remettons à chacun un petit trèfle à quatre feuilles pour leur bonne fortune et pour leurs amis. Ils sont ravis. Les femmes avaient prévues un buffet de tempura, soba, gateaux, moshi, riz au curry, poisson farci, et autres mets typiquement japonais. C'est l'occasion de dialoguer et de répondre à toutes les questions qu'elles se posent sur la France.

Mais déjà nous devons les quitter, ils nous saluent tous à la porte (embrassades et des poignées de mains sincères). Ce fût un moment formidable. On se dirige ensuite vers le quartier de Shinanomachi pour rejoindre le centre bouddhique SGI
afin de remettre les lettres et album photo que nos amies nous ont confiées pour Daisaku Ikeda. Ici également, l'accueil est sans égal. Nous pensons fort à D.Ikeda qui nous encourage chaque jour à relever de nouveaux défis et à édifier une solide foi en nos capacités, pour un bonheur indestructible.

Enfin nous rejoignons la station Tamachi, Tokyo sud, où Chiaki, une jeune femme japonaise, notre hôte pour notre dernière nuit, nous attend. Elle a choisi, avec son mari, d'accueillir des voyageurs, pour parfaire son anglais, déjà excellent.
Nous passerons l'entière soirée à papoter. Elle nous offre une visite guidée sur le « Rainbow bridge ». C'est un pont suspendu de 798 mètres immense sur deux étages qui offre une vue panoramique imprenable sur la Tour de Tokyo (rouge et blanche qui ressemble à notre tour Effel), le port et la baie artificielle d'Obaida à Minato ainsi que sur les grattes ciels brillants telles des étoiles sur une toile de fond noire. Les bateaux restaurants roses, verts, bleus fluo paraissent illusoires sur ces flots. Nous inviterons notre hôte dans un restaurant italien et finirons par une bonne glace !

Cette dernière soirée fut mémorable. La vue sur Tokyo de nuit valait tous les
Mont Fuji, que nous n'aurons pas vu à cause de la brume. Nous avons vraiment été bien reçues au Japon et les rencontres tout au long de notre voyage furent riches d'humanité. On remercie chacun de ceux qui nous ont accueillies chez eux si aimablement (Séverine, Taeko, Shoji, Chiaki), guidées à travers le Japon (Masao) et le Cambodge (Vincent et Ghislain), parlées au hasard des rencontres
(sur les bancs de métro, depuis la selle d'un tuk tuk), ramassées en voiture
quand on était perdu à Kyoto, les douanes qui ne nous ont pas volées la pince à épilée, avec une petite geisha dessus qui bipait à chaque aéroport, ceux qui nous ont suivies sur ce blog (qui n'est pas fini !) et à Kitoom qui s'est investie pour trouver notre capsule hotel du jeudi soir afin que l'on ne dorme pas sur un banc, à Mû pour les trèfles à 4 feuilles distribués au hasard des rencontres, et pour Daisaku Ikeda, une reconnaissance infinie.

Il faut maintenant réussir à dormir car demain, c'est notre retour.

mercredi 16 mai 2012

Leeloo Dallas... Multipass



Retour au Japon. Notre passage par la Corée s'est bien passé : on a retrouvé un allié sur le chemin : le Starbuck et, malgré l'inconfort du second vol, nous
voici reparties pour vivre quelques jours avec les tokyoïtes. La transition d'un pays à l'autre demande toujours un temps d'adaptation et nous nous réfugions chez Monsieur Ronald Mac Donald.

Nous voici dans le quartier Sumida, à Asakusa, en accès direct par le train «
Keisei » depuis l'aéroport Narita. C'est l'occasion de découvrir un endroit
touristique et vivant (avec son temple bouddhiste le Sensô-ji et sa pagode à
cinq étages). Il y a vraiment beaucoup d'échoppes artisanales, de restaurants et de boutiques à souvenirs. On se perd dans les petites ruelles et on photographie les insolites du coin. Cillou décide de goûter un petit pain en forme de poisson avec du chocolat. Pas mal, mais ça ne vaut pas le chocolat suisse de Séverine !

Nous aimerions ramener quelques cadeaux, mais nos sacs sont vraiment plein et commencent à réellement peser sur nos épaules. Nous avons hâte de rejoindre notre hôtel pour poser nos valises et notre tête. Avez-vous vu le film du «5ème élément » ? Et bien ce soir, nous dormirons dans un hôtel capsule. Le Japon en étant l'inventeur exclusif. C'est le principe du dortoir (les femmes sur un étage, les hommes sur un autre) où sont empilés des tubes d'environ 2 m de long et 1,20 m de haut. Nous avons chacun notre case, comme au collège pour ranger notre goûter ! Dans le tube, une petite couverture, un téléphone, une télévision, un vide poche, une lampe, des écouteurs. Nous sommes bien revenues au pays de l'électronique. L'établissement propose également un petit salon, pièce commune avec TV grand écran, cuisine, jeux de sociétés et Wifi gratuit. Rien ne manque et nous ne paierons QUE 15 Euros (c'est-à-dire 1500 Yens). Un prix très bas comparé à tous les hôtels et autres auberges de jeunesse. Le coucher est confortable, cela ressemble à une nuit dans une cabine de bateau (les vagues en moins !). Vraiment pratique pour les petits budgets. .

L'après-midi, nous profitons de cette « journée off » pour marcher le long du
fleuve jusqu'à la tour « Tokyo Sky tree ». C'est une tour de radiodiffusion qui
culmine à 634 mètres. Nous n'aurons malheureusement pas l'occasion d'admirer le panorama sur la ville car son inauguration est prévue pour le 22 mai ; ne cessent de nous expliquer les commerçants du coin ! Tant pis, nous nous contenterons de prendre quelques clichés, comme tous ceux que nous croisons, qui abordent leur plus beau sourire devant la star. Les bâtiments, en général au Japon, sont tous impressionnants, novateurs, cruellement hauts, et nous laissent
toujours sans voix. Conçues sur les plus hautes normes de sécurité sismiques, on se demande cependant toujours comment les japonais ont pu faire le choix d'édifier des structures si gigantesques, sur une terre qui compte le plus grands nombres de tremblements de terres. Nous observons que les maisons,
contrairement à nous, ne sont pas mitoyennes, il y a un espace entre chacune. Et pour prouver leur efficacité, on nous explique qu'une des plus hautes tours, lors du grand séisme, a bougé au dernier étage de 3 mètres de gauche à droite, et a mis plusieurs heures pour rétablir sa stabilité, sans dommage aucun.

Les voyageuses de l'espace vont finalement se coucher dans leur capsule.
En japonais on se dit « Oyasumi » pour dire « Bonne nuit ».

Anecdote : j'apprends de mon ami wiki que Takeshi Kitano, réalisateur entre
autre de « Aniki, mon frère » ou « Zatoishi », a passé une grande partie de sa jeunesse dans ce quartier. Intéressant, non ?

Shopping de jour ; Spectacle de nuit

Dernière journée au Cambodge. On en profite à 100 % comme de vraies filles : grande tournée shopping au marché pour ramener des souvenirs (légers et petits de préférence) - qui plaisent aux douanes ! On s'adonne aux négociations usuelles. Après plusieurs heures à travers les étales, nous succombons à quelques frites, nems, rouleaux de printemps et une glace évidemment ! Il est plus de 14h et nos estomacs crient famine.
Le soleil est à son zénith et la chaleur nous accable. Nous rentrons à « La Noria » pour refaire nos sacs à dos et une petite sieste ! Notre avion est à minuit, et un vol de nuit ne promet pas un repos très salutaire.
 
Olivier, gérant de « La Noria », est sensible au développement économique des salariés. Ainsi, les employés sont khmers et les masseurs, aveugles, perçoivent directement et intégralement l'argent qu'ils gagnent.
Il organise également des soirées culturelles. Nous assisterons donc à un spectacle réalisé par des enfants orphelins et pour certains handicapés (sourds). Au premier étage dans le restaurant, le centre de la salle leur est réservé. Ils nous accueillent en costumes traditionnels ; ils prennent leur rôle très au sérieux.
Notre dîner (poisson au caramel avec julienne de mangue verte) commence donc par de la musique, accompagné ensuite par une mise en scène de petites histoires en ombres chinoises. Le spectacle se poursuit au rythme des danses. Nous découvrons leur culture et passons un agréable moment en leur compagnie. Ils reçoivent une salve d'applaudissements ; leurs rires nous détendent avant de reprendre l'avion, qui reste toujours une épreuve pour toutes les deux. Le prix du spectacle sera intégralement reversé à leur association.

Le Cambodge vit principalement des ONG. Nous sommes heureuses d'avoir pu rencontrer ce peuple accueillant, qui malgré les difficultés qu'ils ont subies par le passé et la main mise des instances gouvernementales sur le pays (vente des ressources du pays à la Chine - principalement : poissons, déforestation, pierres précieuses...), les khmers ont une force de vivre et tendent à nous communiquer leur culture et leurs envies. Il sera intéressant de voir quelle tournure va prendre ce pays grâce aux efforts de chacun. La saison basse est une période plutôt calme si vous n'aimez pas les bains de foules, par contre il ne faut pas craindre les coups de soleil et la chaleur !
 
Notre avion décolle. En route vers la Corée : passage par Séoul oblige pour rejoindre Tokyo.







lundi 14 mai 2012

THE temples

Ce mardi, le programme est tracé.
Objectif : se lever à 4h du matin pour se rendre à Angkor Wat et voir le lever du soleil sur les temples. Ce n'est pas que les sorties dites "touristiques" nous attirent - sincèrement - mais il parait que c'est "immanquable". Alors soit, on s'arrache du lit et on réveille notre tuk tuk man qui a passé la nuit devant l'hôtel sur la banquette de son véhicule.
Il y a déjà du monde à l'entrée, nous déduisons nos 20$ chacune de notre porte-monnaie et nous voilà prise en photo pour obtenir notre badge. On vous épargnera la photo de notre tête à 5h du mat' ! Les temples se dessinent dans la nuit, comme prenant possession de nos âmes, nous marchons en silence vers ce site immense. Armés de nos appareils photos et autres caméras, avec ou sans guide, les touristes cherchent une place de choix pour attendre celui qui nous éblouira. Shaoline pensait que la lumière arrivait d'un coup, comme par enchantement, mais c'est avec parcimonie qu'elle nous enveloppe.
Classés depuis 1992 patrimoine mondiale de l'Unesco, les temples sont construits tels des temples montagnes selon le concept hindouiste. Les tours sont la représentation du Dieu Shiva mais la plupart des bouddhas et autres statuettes ont été retirées et déposées dans des musées. Nous admirons les fresques, les sculptures, passons d'une enceinte à une autre par de petits couloirs dans lesquels il fait déjà très chaud. La nature est bien présente, notamment sur le site de Ta Phrom, bien connu, où les racines ont pris possession des lieux.
10h30 : notre tuk tuk man file vers un autre site pour finir notre circuit, mais nous n'en pouvons plus. Piétiner ainsi sous une chaleur écrasante nous épuise. Nous décidons de retourner à l'hôtel nous reposer. Cela fait quand même plus de 5h que nous marchons ! Une petite sieste pour Shaoline s'impose tandis que Cillou ira se baigner. Il nous faudra aussi pas mal de temps pour constituer le blog, trouver des prises pour charger l'Ipad, trouver du wifi, rédiger et corriger les textes, sélectionner les photos. Mais ce sont de bons moments pour se retrouver et se poser.
La journée se termine par un tour au marché de nuit plutôt animé où les touristes se retrouvent dans les pubs et restaurants. Notre restaurant végétarien pour 4$ (un plat et une boisson) fera l'affaire, notre petit serveur est content de nous revoir et nous aussi ; sa discrétion nous repose.

jeudi 10 mai 2012

Lundi 7 mai 2012 : notre troisième semaine de vacances

Ce lundi sera un jour "détente".
Nous prenons le temps de découvrir la ville où le trafic est moins dense qu'à Phnom Penh.
Une petite marche agréable le long du fleuve nous amène jusqu'au marché, point de rendez-vous de tous les tuk tuk qui n'hésitent jamais à nous interpeller gentillement "ladies tuk tuk" ! On apprécie se perdre dans le labyrinthe des petites échoppes hautes en couleurs et en odeurs où se mêlent tissus, souvenirs, poissons, légumes, viande et services en tout genre. Ici on paie surtout en dollars. Le prix des marchandises nous paraît peu élevé et pourtant il nous faut tout négocier. Mais lorsque l'on passe ce côté commercial, les marchands aiment bien échanger parfois même avec quelques mots en français (qui les font bien rire).
12h sonne, il fait déjà très chaud. Retour à la guest house. Nous décidons de nous poser un peu et de profiter d'une séance de massage, de la piscine et de la clim de notre chambre. Nous terminerons notre journée dans un resto végétarien, en terrasse (avec un service impeccable et des mets délicieux, avec en photo notre jeune serveur khmer) puis par un petit tour dans l'immense "night market" mais ne testerons pas les "fish massage", pourtant très répandus (vous mettez vos pieds dans un bac à poissons et ils vous embrassent les pieds). Les cambodgiens sont spécialistes des massages et Cillou adore ça !

mardi 8 mai 2012

Direction Siem Reap

La matinée commença sur les chapeaux de roue. Heureusement que Cillou avait regardé ses emails avant de partir. L'appareil photo était resté dans la voiture de Vincent. Petite course en tuk tuk pour le récupérer avant que notre minivan ne vienne nous chercher à 8h. Pendant ce temps, discussion très ardue à l'accueil de l'hôtel pour le règlement de la nuit, finalement payée 30$ au lieu des... 14 négociés.
S'en est suivie une course effrénée de 5h30 de transport en mode VIP (avec la clim). Une seule pause nous aura au moins permis de nous restaurer, grâce à l'achat de gâteaux locaux : immangeables !
Mais pas question que ces petits aléas nous gâchent notre future destination.
Arrivées dans notre guest house nous avons bien entendu visité puis ... négocié notre séjour avant d'aller nous restaurer et déguster une glace.
Notre nouvelle terre d'asile "la Noria" est tenue par un gérant français, originaire de Lyon. La propreté et l'accueil nous ont tout de suite rassurées.
Siem Reap est une ville touristique agréable à vivre : petits ponts traversant le Tonle Sap, vieux marchés et ... marchands de glaces.

Nous avons trouvé une parade...

Parties depuis deux semaines déjà Kumi chan commençait sérieusement à manquer à Shaoline. Alors, la seule parade possible trouvée par notre guide fut d'emmener notre jeune fille trouver un peu de réconfort dans l'île du Lapin ... Essais transformé, la voilà comblée.
Elle a donc sauté dans les vagues ou tout au moins d'abord dans le bateau car l'embarcadère était plutôt épique. Après la baignade, une sieste sur des nattes en bambous nous a bien reposées et apportées aussi nos premiers gros coups de soleil ! La journée s'annonçait sous les meilleurs hospices quand soudain une pluie diluvienne s'abattit sur notre petite cabane en paille sous laquelle nous déjeunions. Pas déçus du spectacle !
Nous avons terminé notre lait de coco (dans une vraie noix de coco) et repris le bateau car 3h de route restaient à faire ... Il nous fallait déjà rentrer !
Nous avons dit "au revoir" à Vincent, et sommes réparties avec nos sacs à dos !
Soirée calme autour d'un verre et balade au marché de nuit de Phnom Penh plutôt animé, avec scène ouverte pour de jeunes chanteurs ou boys band. Dans toute cette agitation : les familles dinent et les touristes négocient les souvenirs.

dimanche 6 mai 2012

Kep, nous voilà

Chouchoutées par notre guide franco/cambodgien, Vincent, nous voilà partis tous les trois vers Kep où nous attendent : la mer, le sable fin et la fricassée de crabes face aux vagues et sans touriste : le bonheur. Un peu de calme nous fait le plus grand bien. Nous échangeons beaucoup sur nos vies et surtout sur la vie cambodgienne (coutumes, religion, vie quotidienne, économie politique). Petite anecdote racontée par Ghislain : si vous proposez aujourd'hui 1$ à un cambodgien ou 5 $ demain, il choisira le dollar. En effet, le cambodgien vit au jour le jour.
Il nous a fallu 3 heures en 4x4 pour nous rendre à Kep. La conduite des automobilistes est plus que dangereuse. Avez vous déjà voyagé avec un prêtre, fou du volant, qui a acquis la conduite périlleuse des gens du pays ? Seule exception, nous étions trois dans la voiture et pas douze...
Après un petit bain dans la mer chaude et très salée, nous dégustons des plats locaux au grand air, face à la mer, assis sur des nattes. Succulent !
Nous rejoignons notre guest house, tenue par des français, très exotique (avec en majorité des palmiers). Notre nuit fut très chaude... la clim ne fonctionnait pas !

Premiers voyages en tuk tuk


Il nous tardait d'aller découvrir la SGI Cambodge. Située à 30 minutes de notre hôtel, il nous a fallu négocier la course pour notre premier voyage en tuk tuk !
Ce n'est pas une mince affaire ! Dans notre porte monnaie se mêlent yens, euros, dollars et riels, les calculs deviennent compliqués, surtout en anglais.
La responsable de la jeunesse nous a reçues et nous a permis de visiter le centre et de pratiquer (prier). Un temps bienvenu à mi-parcours de ce long voyage.
Notre ami Dip (ou Tip) notre chauffeur de tuk tuk, nous attendait et nous a déposées dans un supermarché : nous en avons profité pour acheter : chips, gâteaux, pains, yaourts ; notre pique nique !
Nous ferons l'impasse sur le beurre avec le pain, la plaquette de "Président" étant à 10 dollars ! Ce qu'on adore ce sont les fruits de toutes sortes qu'il est possible d'acheter n'importe où : ramboutan, litchis, comcuats, longan, et bien entendu les mini-bananes... (Au Japon : 50 euros le melon et 2,50 euros la pomme). Après ce festin, la sieste s'impose : il fait trop chaud (40 degrés).
Nous finissons la soirée au restaurant avec Ghislain, un autre cousin de Cillou.
Il nous raconte son parcours de volontaire au Cambodge pendant trois mois et ses difficultés à créer des liens, autant avec les expatriés qu'avec les cambodgiens. Nous rentrons à nouveau en tuk tuk avec des tarifs de nuit : plus chers que la journée.

Au pays du soleil et de la chaleur

Nouveau départ. Un petit hôtel climatisé nous attendait et après quelques heures de repos nous voilà réparties, avec nos sacs allégés, pour une première escapade au bord de l'eau. Nous n'avions pas pensé à la bouteille d'eau, erreur. Depuis, elle est notre nouvelle amie : svelte et fraîche à la fois. L'après midi, notre nouveau guide, Vincent, prêtre à Phnom Penh, nous a conduits dans un des trois quartiers, où il se rend chaque semaine et dont il a la charge. Il y visite les familles et termine sa journée par une messe en Khmer (nous ne sommes pas passées inaperçues). Nous avons poursuivi notre soirée dans une famille cambodgienne/vietnamienne qui nous a invités à dîner. Un vrai régal ce repas. Au retour nous avons visité Phnom Penh by night (mémorial de l'indépendance, le Cambodge l'ayant obtenue le 9 novembre 1953, une des maisons du premier ministre ainsi que son ministère, des pagodes, le musée national, le palais royal, le grand stadium, le marché...) et déjà programmé notre journée suivante.
Nous séjournons à l'hôtel River Star avec vue sur le Tonlé Sap (fleuve rejoignant le Mékong à quelques mètres d'ici).
En bas, la ville grouille de mobylettes, tuk tuk, marchands ambulants, voitures, cars, taxis, minivans, touristes, mendiants ... un bruit continuel.

vendredi 4 mai 2012

Bienvenue en Chine

C'est l'article de notre plus longue journée, car il ne faut pas croire que c'est Eurodisney tous les jours. Nous sommes en sac à dos, en terre inconnue, avec des japonais qui en grande majorité ne parlent pas anglais.
On démarre à 4h30 du mat' : marche de 25 minutes jusqu'à la gare, puis Train JR pendant 30 minutes, puis bus pendant 1h15 jusqu'à l'aéroport d'Osaka ! Petite pause avant d'entamer nos 4h15 d'avion jusqu'à Guanghzou, en Chine. L'accueil y est très froid. Ils épluchent nos passeports, nos visas, notre sac, et nous font clairement comprendre que ça sera une zone de transit. A la fois, ça donne pas non plus envie...
Notre "escapade" dans la zone de transit va durer 10h avant de reprendre un avion pour Phnom Penh (Cambodge) qui aura ... 30 minutes de retard, parce que Guanghzou, c'était trop bien ! Anecdote, mais pas moins anodine : impossible d'échanger notre argent, ils n'acceptent que les paiements par carte et pas un effort pour parler anglais !
Vraiment l'étape dont on se souviendra ! Ou pas ! La culture est différente. En quelques heures nos repères de politesse et de propreté s'évanouissent. Saviez-vous que les toilettes japonais ont aussi des fonctions pour mettre de la musique, un bruit de chasse d'eau ou encore un jet d'eau comme sur l'image ! L'électronique, jusque dans vos toilettes ! Il fallait y penser.
2h15 d'avion jusqu'au pays des Khmers et nous voilà arrivées de nuit, complètement défaites et "arnaquées" au poste d'immigration pour le visa.
pour le visa.
Heureusement, Vincent, le cousin de Cillou, était là pour nous accueillir avec un grand sourire et tout le reste était oublié, ou presque !

jeudi 3 mai 2012

Dernier jour

Dernière halte à Kyoto, et visite du fameux et tant attendu kinkaku ji ! La foule est au rendez-vous et on comprend pourquoi : le temple est magnifique. C'est un temple zen, tout en or, au milieu d'un jardin paysager.
Le chemin est tout tracé et nous terminons la visite par une multitude de petits kiosques, où nous goûterons les spécialités touristiques.
Notre périple nous permettra d'apercevoir les remparts du château nijo, impressionnants.
Dernière soirée chez notre hôte Shoji, qui a mis à disposition une maison traditionnelle pour les voyageurs. Et comme nos prédécesseurs nous avons signé un mot de remerciement (sur une porte coulissante). La maison est remplie de messages des murs aux plafonds ! Nous achevons ainsi cette première étape de notre voyage, avec beaucoup de souvenirs...

mercredi 2 mai 2012

Quartier de Gion : Kyoto

C'est la Golden Week ! Les japonais ont quelques jours de vacances et Kyoto est noir de monde. Notre pass illimité est expiré alors nous décidons de visiter la ville. Sur les conseils de nos colocataires, nous voici dans le quartier de Gion, le quartier des geishas. Nous nous engageons sous la porte rouge shintoïste et découvrons multitudes de petits chemins entourés de jardins, de kiosques et de jeunes filles déguisées en geishas, dans le but d'être photographiées avec les touristes. Certaines sont accompagnées par un photographe professionnel et garde du corps, sûrement pour des photos de magazines. Elles sont généralement jeunes, en habit traditionnel, coiffées, maquillées, et marchent à tous petits pas dans leurs zooris (sandalettes japonaises en bois), toujours sous une ombrelle, ce qui ajoute une pointe de charme à ce paysage déjà bien joli.
Les petits ponts, et les marches en pierre se succèdent jusqu'à nous mener tout en haut où nous ferons une halte. La promenade est sportive mais très agréable. J'aurai droit à la glace au thé vert ! Quel régal !
Nous reprenons le bus jusqu'à l'autre bout de Kyoto pour voir le kinkaku ji (temple d'or) : Kyoto est immense ! Nous arrivons finalement à la fermeture.
Mais qu'a cela ne tienne, nous reviendrons demain...!

Journée à la mer

Pour bien commencer notre week end, un petit tour en bord de mer s'impose : nous voici à Kobe.
Chouette, Le soleil est toujours au Rendez-vous !
Il nous faudra 30 minutes pour nous y rendre en shinkansen (train rapide au Japon). Et 2h pour revenir avec un train local JR Line.
Il fait bon voir la mer. On profitera de cette après midi pour se reposer, sous des palmiers, les pieds dans le sable. La fatigue commence à se faire sentir mais quel bonheur d'être en vacances. La plage est trrrraaaannnquille, juste quelques pêcheurs. Nous sommes en quête d'une terrasse de café. Recherche vaine. Ce n'est sans doute pas dans leurs habitudes. Ils préfèrent certainement la cérémonie du thé en bonne et due forme. Les japonais sont des gens très discrets qui plus est. Flâner à une terrasse de café ne doit pas faire partie de leur programme toujours très chargé. Quant à bronzer en terrasse ce n'est pas la coutume ; la plupart des femmes se poudrent le visage en clair et se protègent avec leur ombrelle.
Au loin, on aperçoit de nombreux bateaux. Les japonais font la chasse à la baleine, et beaucoup d'ONG luttent pour leur survie.